Donc donc,depuis 3 jours c'est reparti...après ma bourde et la légère "chute" du petit bidule dans le fossé...eh bien A. (fort téméraire au demeurant) m'a confié un truc,non,un joujou comme j'aime,enfin... un GROS joujou de 175CV..j'adooooooooooooooore (oui Claudine...j'ai bien pensé à toi).
Etape 1: ramassage de round....m'en fous j'adore ça! Une voiture en face..tout allait bien jusqu'à ce qu'il ait vu que j'étais....une femme!Alors là si le type avait pu disparaitre dans un trou de souris il l'aurait fait illico.
Rassurez vous,arrivée sans encombre,pas de blème...
Etape2: vider la stabule pour ce faire: gratter,remplir la remorque de fumier...c'est lourd évidemment.Mon rôle était de la transporter et la vider dans un champ.
Bon bon..rien d'exceptionnel si l'on excepte qu'il faut prendre la route et que...quand on freine..la remorque ne freine pas ...elle PILE elle! Bah... on ne peut pas dire que le freinage soit délicat délicat,mais pas de souci.
A. charge...pendant ce temps moi j'attends;j'ai bien tenté de m'attaquer au bois mais aucune des 3 tronçonneuse ne coupe,il va falloir changer et/ou affûter les chaînes,flute!
Bon,il y a un truc bien sympa,voilà la vue que j'ai quand je vide.
Sympa non? Ou comment allier passion et...amour de la mer!
Une fois la stabule vidée...il faut la remplir...évidemment.Nous avons donc posé les round dans la stabule,mais inutile de pailler,les vaches et taureaux surtout s'en chargent très bien tout seul.Impressionnnant.J'ai tenté de filmer.
taureau et round
On voit bien comment ce taureau démonte en quelques instants un round de paille! Je n'aimerai pas être à la place de la paille....
Je me suis en tout cas amusée des réactions chaque fois identique des passants et autres conducteurs plus que surpris de voir une femme au volant de l'engin.Ils auraient vu un extra-terrestre que leur réaction n'eut pas été différente.Les mentalités sont longues à évoluer,là c'est encore plus flagrant.Peu importe,ils s'habitueront (... ou pas) .Cela ne m'empêchera nullement de faire ce que j'aime.
Je termine par cette citation:
«Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront.»
[ René Char ] - Rougeur des matinaux
Sur ce...je vais dehors.