15 août 2009
481..
La traite terminée,j'entends les enfants dans le jardin "quatre-cent-quatre-vingt-un,quatre-cent-quatre-vingt-deux..." jusque 485 (ouaisss c'est moins long à écrire en chiffre).Les plus jeunes étaient dispensés d'égrainer ces nombres mais le faisait de 1 à 10 lennnnnnnnnntement.
Revenue ici,j'observe,ils sont là, à droite , à gauche, se cachant tantot derrière une potiche,une table renversée (ma table de jardinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn), un petit bout de haie.
Cela me rapelle ces soirs d'été ou les "grands" (les adultes) après le dîner qui s'éternisait,discutaient entre eux,et nous ,enfants,repartions dehors, loin d'eux,mais tous ensemble: cousins, voisins,amis,copains,une bonne quirielle de galopins entre 8 et 15ans.La lumière du jour palissant, la pénombre n'était pas bien loin.
Nous nous mettions alors à ce jeu fabuleux qu'était le "qutre cent quatre vingt un" : un enfant est au centre d'un périmètre donné, il compte en fermant les yeux de 481 à 485 assez fort que les autres entendent pour aller se cacher . Celui du centre devait nommer expressément l'endroit ou il voyait un copain "toi vu derrière telle potiche coté des Mouettes,bidule vu derrière le 3e arbre coté Corlédenne.Le périmètre ne tardait pas à s'étendre aux jardins alentours,puis la plage ,sur laquelle nous finissions tous.
La baignade de nuit n'était pas bien loin ou le "comptage d'étoiles" ,tous allongés dans le sable
-oh celle-ci elle est à moi
-et moi je prends celle-là
Que de bons souvenirs tout cela.Nous avons tous grandis,non vieillis,et à présent entendre mes propres enfants organiser ce même jeu me titille la mémoire.
Continuez mes enfants ,continuez.Peut-être mes petits-enfants joueront ils eux aussi à ce jeu de cache-cache?
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