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Ce que l'on sème
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28 août 2010

L'escargot Léo-Léo-Léo ,l'escargot Léo aime l'eau

Hier soir,tous réunis autour de la table, Bébinou aperçoit une bête sur la vitre;elle s'empresse de pointer l'animal,de nous faire comprendre ce qu'elle veut.Elle ne parle presque pas,mais sait parfaitement comment se faire comprendre. L'animal a des antennes,une coquille. Je suis allée chercher la bête,lui ai mis dans la main;la pauvre bête a échappé de peu àà un écrasement certain.Bébinou a décrété que toute bestiole ne méritait que d'être écrabouillée sans appel.L'escargot a monopolisé l'attention quelques temps,puis je l'ai relaché (enfin projeté) dans le champ en face. Ce matin à peine éveillée,installée à table pour prendre son petit-déjeuner, Bébinou cherchait l'escargot Léo,qui lui a pris la poudre d'escampette. P8273971 P8273969
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24 août 2010

chantier de bois

Ces temps-ci je suis un rien occupée.La rentrée se profile,et je veux profiter des bras costauds de mes garçons tant qu'ils n'ont pas encore de devoirs pour m'aider à ranger tout ça.J'ai troquée ma machine à coudre contre une tronçonneuse. 24 24 Voilà.J'avance doucement,j'ai les mains ruinées,mais j'avance.Je m'active parce-que dans un mois,il pleuvra,et j'étant pas de la race des escargots,je ne sors pas mes antennes quand il pleut.Je reste à l'intérieur! edit: impossible de terminer mon chantier de bois..tronçonneuse en rade pour une semaine..a dit le docteur des tronçonneuses..pff
24 août 2010

Juste pour le plaisir

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17 août 2010

La taupinière

Ce n'est pas parce-que les choses sont difficiles que nous n'osons pas,mais parce-que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."Le jour ou j'ai lu cette phrase,un lourd manteau de plomb est tombé de mes épaules et deux ailes ont poussé dans mon dos.Je me suis envolée.Sénèque m'avait soufflé un tuyau:oser.Pour ne plus avoir peur,il suffit d'inverser le processus de la peur,ce sentiment terrible qui nous paralyse,qui fait d'une taupinière une montagne infranchissable.Oser,c'est faire,c'est se poser en acteur,prendre de la hauteur,ne pas subir.Ce jour-là,j'ai donné un coup de pied dans la montagne qui n'était après tout ...qu'une taupinière." (K. Pancol)

J'ai lu ceci,mes yeux ont parcouru,les lettres,les mots,les phrases,et je me suis reconnue,plusieurs années en arrière.J'avais si peur alors,si peur....Puis un matin je m'étaisdit qu'il n'était pas possible de me laisser envahir encore une fois par cette peur,cette sensation curieuse qui me sussuraitque je n'étais plus capable de rien.Ce matin-là,j'ai rassemblé mes forces et je me suis lancée,en tête brûlée,et j'ai dit "ça suffit, je le fais,j'y vais". En moi cela explosait presque,mais une foiis les mots prononcés,j'étais fière de moi.Puis j'ai mis à exécution ce que je plannifiais, puis vint la satisfaction non seulement de la tâche accomplie mais plus encore de m'être respectée,d'avoir respectée ce que j'étais profondément,de m'être enfin fait confiance..pour de vrai..

16 août 2010

Vendredi 13

Vendredi était prévu que je parte pour passer le week end entre copains-copines du lycée et autres.Chouette chouette chouette!Ce qui fut dit,fut fait..non sans mal. Un premier TER,sans encombre,puis Paris,sans souci.sur mon billet pour le train suivant est noté "austerlitz",le guichetier a d'ailleurs pris soin de me préciser que j'avais un transfert à faire. bien bien. A peine arrivée à Montparnasse,je me dépêche d'aller vers la station de bus.Oui,tiens le bus,en 35ans de région parisienne,je ne me suis jamais déplacée en bus ,alors...j'y goute. Il y fait une chaleur à mourrir,nous sommes tassée comme de vulgaires sardines dans une boite de conserve,il flotte comme une reminiscence de jour de grève parisienne dans l'air.Mais non,même pas. "prochain arrêt,gare d'austerlitz",je descends sagement,je sors mon billet de train,et me dirige vers le panneau d'affichage des trains au départ.Et là..stupeur: point de train au départ pour Toulouse. Un court instant je me suis queje dois mieux regarder,je me trompe sans aucun doute. Mais non,pas de train en partance pour Toulouse. Je m'installe sagement dans la file d'attente des guichets d'achat-échange-renseignements de la SNCF.25minutes de patience. -madame je ne peux échanger votre billet,l'heure du départ est passée Là ,je dois dire que les envies de meurtres naissent facilement,rapidement. -si il y avait d'avantage de guichets ouverts,je n'aurai pas patienté 25 minute et vous auriez eu ce billet entre les mains avant l'heure dite de départ,d'autre part, le guichetier qui m'a vendu ce billet m'a précisé que mon train partait d'ici et ça n'est pas le cas. Le jeune guichetier a bien tenté un "mais mais mais"..sans succèes,n'a guère insisté -prochain train 20h50,arrivée 3h45 -pardon???????????????????Il est 14h20! -il n'y en a pas d'autre -eh bien débrouillez vous,je ne veux pas le savoir -ah si il y en a 2 autres mais de montparnasse avec un changement à Bordeaux Faute de grive,on mange des merles...je repars à montparnasse,de la même façoin que je suis arrivée ici.Mon train pour Bordeaux est prévu à 15h40,arrivée 18h50 à Bordeaux Saint Jean ,puis 1h30 d'attente ,puis re-train durant 2h arrivée prévue 22h45. Je fulmine (en silence) et..je prends mon train. Arrivée à Bordeaux,commence l'attente prévue.La gare est glauque. Il y a là toute la misère humaine réunie ,vautrée sur le parvis de la gare,cela fait frémir: des clochards,hommes,femmes,enfants,des voyageurs en attente,d'autres perdus,d'autres ayant perdu leurs papiers,da police erre ça et là ,tentant de calmer les uns et les autres. Je finis par m'assoir comme d'autres ,fatiguée d'attendre.Il est 20h,je suis partie depuis 9h45.Mon voisin commence à me parler,il est canadien,parle peu français.La conversation s'engage,tantot en français,tantot en anglais .Il est gentil,il me raconte sonpays,son travail sur les bases vie en artique par -60° ,m'explique qu'il a pris 4 mois de congés pour découvrir l'europe. 20h15,nous nous dirigeons vers le panneau des trains au départ."Le train numéro XXXX est prévu avec un retard d'environ 25minutes". Là il n' y a plus aucun doute,je suis maudite!! J'arriverai à Toulouse ,enfin, à 23h15,arrivée chez mon amie,20minutes plus tard.Je suis lessivée,éreintée.J'aurai mis 14h pour parcourir 700km en train. Vendredi 13,la SNCF c'est possible! 13 13
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10 août 2010

chambre des petits (presque) la fin

Voici ou en est la chambre des petits à présent: 10 Il me restera à refaire le papier peint...quand j'aurai regonflé le capital "courage",là il est épuisé.
6 août 2010

De l'occupation en perspective

Hier j'ai été livrée de ....25 stères de bois (boon ici ils comptent en "corde",une corde faisant 3 stères de bois peu ou prou). 05 Oui tout ça;mais le "détail" (non négligeable),c'est que le bois est en 2m de long.Pour faire entrer dans un insert en 50cm, vous aurez tous déduit qu'il va falloir tronçonner ça en 4,et RANGER ,enfin à peu près,tout cela. Heu je termine le parquet d'abord. Ah et puis j'ai oublié un truc: cela fait 3ans que je suis en Breitzland,déjà 3ans!!!!!!eh bien : j'y suis ,j'y reste!
6 août 2010

Paille

P8063795 Les photos sont cliquables pour les aggrandir ,comme d'ordinaire.
3 août 2010

chambre des petits

J'ai donc attaqué lqa chambre de fiston 3 et fifille. Il a fallu la vider (pratique de vider une chambre quand les enfants sont rentrés) puis..s'y attaquer. Voilà le plafond pour le moment. plafondcrobe Il en reste plus qu'à.... continuer.
2 août 2010

Le retour des enfants

Ce week-end je suis allée chercher les enfants en région parisienne ,ils revenaient de colonie.chacun a d'abord dit que c'etait "bien",puis peu à peu a raconté ce qu'il a fait,tous ravis de leurs activités nautiques ou équestres. De mon coté,j'ai passé le week end là-bas.Je suis passée dans mon ancien quartier,mon ancienne école primaire,avec presque de la nostalgie,non cela n'est même pas cela;juste remarquer que j'étais à l'école là,j'y ai passé toutes mes années de maternelle puis d'élémentaire.J'y ai beaucoup de souvenirs.J'ai croisé l'intendants de restauration (bref le cuistot de la cantine),nous avons discuté un bon moment,je ne connais pas son nom,mais nous nous sommes immédiatement reconnus. Il s'appelle Yannick.Le maire de la commune a changé aux dernières élections,c'est à présent un camarade de classe qui gère la commune.C'est peut-être cela le temps qui passe,se rendre compte que les copains sont devenus adultes,puis ont pris des responsabilités publiques.Noous avons évoqué ce temps-là,ou la cantine était un lieu très bruyant,lieu de beaucoup de bêtises d'enfants ,d'un temps spécial dans la journée scolaire. J'ai eu besoin de photographier cette école,mon école.Je ne m'y sens plus chez moi.Ni à l'école,ni dans ce quartier dans lequel j'ai grandi.J'en suis partie il y a 3ans maintenant, je le connais par coeur,les recoins,les cachettes,les endroits ,ou enfants nous jouions,les bruits,les gens,toujours les mêmes à peu de choses près. J'ai quitté cet endroit sans tristesse,je me suis seulement dit que ma vie n'est plus là,non,c'est terminé.Elle est ici,en pleine campagne.J' y connais peu de monde,mais petit à petit les choses se font,j'yprends mes marques,mes repères.Les enfants aussi.Ils commencent à y avoir leur cercle de connaissances,d'amis,de copains,leurs habitudes.Résolument ma vie,notre vie est ici à présent.Je sais que je ne reviendrai pas en arrière. La vie est un livre dont on écrit chaque jour une nouvelle page.J'aime le chapitre que j'ai commencé à écrire. ecole
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